
Et si le maillot devenait un placement d'avenir ?
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Aujourd'hui, on parle beaucoup d'investissements alternatifs : sneakers, cartes de collection, objets vintage... Et si les maillots de football rejoignaient cette tendance ? Pas les simples copies que l'on trouve en grande surface, mais les versions "joueur", identiques à celles portées sur le terrain, avec flocage officiel, patchs authentiques et un storytelling fort.
Imaginez un instant : on est en 1998. Vous achetez le maillot de Zinedine Zidane, floqué, après la victoire historique de la France. Vous le gardez soigneusement, neuf, avec toutes ses étiquettes. En 2025, sa valeur explose. Les collectionneurs du monde entier s'arrachent ce genre de pièce pour plusieurs centaines d'euros, voire plus selon l'état. Pareil pour un Ronaldo au Real Madrid, un Beckham à Manchester ou un Ronaldinho à Barcelone.
Pourquoi ? Parce qu'un maillot n'est pas qu'un bout de tissu. C'est un témoin d'époque, une émotion, un moment d’histoire. Il incarne un joueur, un exploit, une saison marquante. C’est ce qui donne naissance à une véritable « bourse aux maillots » : certains modèles voient leur valeur grimper au fil des ans, bien plus que certains placements bancaires.
Prenons un exemple récent : le maillot 2022/23 de Lautaro Martinez à l'Inter Milan. Proposé à 140€ en boutique officielle à sa sortie, il est déjà en voie de raréfaction. Dans 5 ans, s’il est bien conservé, il pourrait se revendre à plus de 200€, voire davantage si l’Inter remporte un titre ou si Lautaro quitte le club pour un transfert historique. Et pourtant, aujourd’hui, chez "Les Maillots de Papa", ce même maillot est proposé à seulement 110€.
Acheter un maillot aujourd'hui, ce n'est pas simplement faire plaisir à un passionné. C’est peut-être faire un pari sur l’avenir. C'est s'offrir un bout d'histoire, et peut-être un investissement malin.
Alors oui, peut-être que dans quelques années, on regardera son dressing avec un sourire : "Ce maillot-là, je l'avais pris à l'époque, je le sentais bien..."
Et si finalement, le vrai livret A, c'était un maillot ?